Tout ce que vous devez savoir pour devenir entrepreneur «prestataire animalier» (1ère partie)
Un toiletteur, un éducateur, peut-il se passer de communiquer ? Dit autrement, peut-il compter sur le seul « bouche-à-oreille » pour développer ou maintenir un certain niveau de clientèle ?
Beaucoup le croient, et certains le prétendent.
Pourtant c’est devenu à peu près partout, une double illusion.
La première tient aux modes d’attention et de communication de nos cerveaux contemporains. Les conversations de voisinage, au sein desquelles s’inscrit naturellement le bouche-à-oreille, s’estompent toujours plus, et les messages qu’elles seraient susceptibles de véhiculer ne pèsent plus grand-chose face à l’agression beaucoup plus efficace de la télévision et de l’Internet. On peut s’en désoler (et c’est peut-être d’ailleurs désolant), mais c’est un fait : nous parlons de moins en moins à nos proches ou à nos voisins ! Comme nous parlons moins, les conversations deviennent plus essentielles, et les sujets tels que le boucher, le boulanger, ou encore le toiletteur ne sont plus évoqués, et le sont-ils au hasard d’une conversation d’ascenseur ou encore d’autobus, qu’ils sont presque aussitôt occultés.
La seconde des deux illusions est celle d’une stabilité d’une zone de merchandising : sait-on assez que chaque année, vingt pour cent des habitants des zones urbaines et périurbaines… ont tout simplement déménagé ! Cela signifie que quoi que vous fassiez, chaque année, un cinquième de votre clientèle vous aura quitté !
Si vous ajoutez à cela la longévité moyenne des chiens (dix ans), et le fait que la moitié des propriétaires qui perdent un animal ne le remplacent pas…
Précisons cependant que les deux mauvaises nouvelles que nous venons de communiquer ont pour corollaires évidents… deux bonnes nouvelles ! Première bonne nouvelle, votre zone de chalandise s’enrichit chaque année d’un cinquième de nouveaux clients potentiels ! Seconde bonne nouvelle : la moitié des personnes qui prennent un animal (chien ou chat) le font pour la première fois !
Bonnes nouvelles, soit ! Mais qu’il s’agisse de « nouveaux voisins » ou de « nouveaux propriétaires », ils n’ont les uns et les autres aucune raison de vous trouver tout seuls : il faudra les y aider !
Le constat est sans appel : quelle que soit la qualité de votre prestation ou de votre offre, si vous voulez seulement maintenir un niveau d’activité, il vous faudra communiquer. Et si vous voulez l’augmenter, il vous faudra communiquer encore plus. Pas d’échappatoire !
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