La mode est aujourd’hui à l’idéologie du genre : les différences entre les sexes seraient artificielles, et seulement le produit ou le résultat de processus éducatifs différents.
Oublions pour le moment ce petit problème de fond : les chromosomes n’ayant pas été avertis de cette nouveauté, ou peut-être parce qu’ils n’ont pas toujours les bonnes lectures, continuent de différencier des individus mâles, porteurs d’un chromosome atrophié, dit Y, et des individus femelles, dont tous les chromosomes vont par paires symétriques de type XX.
Les chromosomes ne sont d’ailleurs pas les seuls à produire de la résistance intellectuelle : c’est le cas aussi de très nombreux scientifiques. Et je lisais récemment une publication qui a retenu tout mon intérêt, et dont je partage avec vous aujourd’hui au moins un point : plusieurs études ont démontré que contrairement aux idées à la mode sur ce sujet, il existe réellement une différence de « compétences intellectuelles » entre les hommes et les femmes !
J’entends d’ici frémir mon lecteur ! Un sexe serait plus « intelligent » que l’autre ? Lequel ? Peu importe après tout, quelle horrible idée !
Non, rassurez-vous. Les études ne démontrent pas une supériorité d’un sexe sur l’autre. La différence est ailleurs : elle porte non pas sur le niveau de compétences, mais sur leur répartition.
Pour le dire de la manière la plus simple, les compétences féminines au sein d’une population sont beaucoup plus homogènes que les compétences masculines. On trouvera par exemple chez les individus mâles d’une population une beaucoup plus grande diversité des niveaux de compétence que chez les femelles de la même population. Soyons provocateurs en exprimant cela de la manière suivante : si l’on va chez les mâles de l’imbécile complet au génie supérieur, on trouvera beaucoup moins d’imbéciles chez les femelles, mais peut-être un peu moins de génies supérieurs.
Cette petite parenthèse pour introduire mon sujet : j’ai toujours trouvé très étonnant de ne jamais trouver signalées dans les traités d’éducation canine de différences pourtant systématiquement avérées entre les mâles et les femelles. Et dit autrement, le fait qu’appliquer les mêmes principes ou les mêmes méthodes pour les deux sexes est tout simplement contre-productif. Candidats éducateurs, je vous livre là un secret de vieux routier, dont il est possible que personne d’autre ne vous parle jamais : l’éducation d’un chien n’a rien à voir avec celle d’une chienne !
Le comportement des chiennes que vous rencontrerez est très homogène. D’une façon générale, les femelles de l’espèce canine ont une tendance naturelle à la recherche d’une relation harmonieuse avec leur environnement. Éduquer une chienne, ce n’est finalement pas autre chose que de l’aider dans cette recherche d’harmonie.
Il peut en aller très différemment dans le cas de mâles, et cela vaut pour toutes les races. Certains mâles s’éduqueront encore plus facilement que la moyenne des femelles. Mais d’autres pourront vous donner du fil à retordre !
Oui, je le maintiens : les mâles présentent des niveaux d’aptitudes comportementales beaucoup plus diversifiés que les femelles. Et ce sont chez les mâles que vous risquez de rencontrer les cas les plus difficiles, ceux qui vous conduiront à déployer le plus d’imagination et de créativité ! Et dans la plupart des cas, il n’est d’ailleurs pas réellement nécessaire d’éduquer les femelles, ces dernières s’éduquent (presque) toutes seules !
Est-ce là une vérité absolue, qui ne rencontrerait jamais d’exception ? Bien sûr que non ! Comme toujours avec le vivant, il n’est de vérités que relatives, et l’on trouvera parfois des femelles dont les comportements pourront nous surprendre ! La nature a parfois ses mystères ! Par exemple savez-vous que certaines femelles ne tombent jamais en chaleur ? Hormones, si vous nous disiez tout ?
Bonjour,
Je suis éleveuse d’Akitas Inu et je peux vous dire qu’il est plus difficile d’élever les femelles que les mâles. Les femelles sont vindicatives et très bagarreuses tout le temps.