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Le professionnalisme du bain (et du brushing)

C’est l’évidence, un résultat de qualité, susceptible de se distinguer, par exemple, de ce que pourrait obtenir un propriétaire même consciencieux, impose un vrai professionnalisme de la prestation.

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Professionnalisme au niveau de l’installation, qui doit permettre d’exprimer au mieux cette spécificité de notre métier qui est de voir se conjuguer le plus souvent productivité et qualité.[1]

Professionnalisme exprimé par le choix, le nombre, et le niveau des produits utilisés, dont les performances doivent être à la hauteur des résultats visés.

Professionnalisme, bien entendu, des acteurs, qui doivent être choisis non seulement pour leurs connaissances en zoocosmétologie (types de pelage, cycle pilaire, structure de la kératine et rôle des liaisons, tensioactifs et cas particulier de l’eau pure, incidences de la température, spécificités des airs à haute et basse pression, modes d’action des shampooings et des crèmes…), mais plus encore pour le goût qu’ils démontrent à ce type de travail.

Les connaissances « théoriques » ? Un cursus assez simple, somme toute, qui peut s’acquérir rapidement ; et qui gagnera à se voir accompagné d’un peu de formation « gestuelle », permettant de rationaliser les gestes pratiques et de les faire mieux accepter par l’animal.

Mais le « goût zoocosmétologique » ? Là, c’est autre chose !

Il faut en effet bien le comprendre : le véritable zoocosmétologue éprouve réellement, physiquement, ce que j’ai l’habitude d’appeler le « plaisir zoocosmétologique » à travailler les fourrures ; mais il faut pour cela développer une sensibilité particulière, une aptitude à ressentir et observer certains effets sur les pelages, sensibilité qui est loin d’être uniformément partagée, et dont un grand nombre de personnes sont en réalité dépourvues. Le « sentiment zoocosmétologique » se cultive et se développe, mais à mon avis, il commence par être inné, et ce serait peine perdue que de vouloir initier qui n’y montre pas une certaine aptitude préalable.

Pour un toilettage intelligent, par Michel Georgel

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[1] Par exemple, un rinçage complet avec une eau chimiquement pure a pour résultat de permettre un brushing d’une qualité incomparable, en même temps qu’il divise le temps nécessaire pour cette opération par deux ou trois.

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