< Ce billet constitue une suite de : Élevage : laisser sa chance au cœur

Nous l’avons dit dans un billet précédent : le discours officiel des pouvoirs publics ou des associations, c’est qu’il faut supprimer définitivement ce qu’ils appellent : « l’achat coup de cœur ». Oui, mais voilà, vous le savez maintenant, sans « coup de cœur », il n’y a pas d’achat !

Cela dit, plutôt que de vouloir supprimer le côté nécessairement passionnel de l’achat d’un animal, l’éleveur est bien mieux inspiré en comprenant que les besoins de ses clients ne sont pas satisfaits quand ces derniers quittent l’élevage : à vrai dire, c’est même exactement le contraire, ces besoins ne font que commencer…

Or, ces besoins, les éleveurs consciencieux doivent essayer de réfléchir à ceux d’entre eux qu’ils pourraient satisfaire ! Ce n’est pas seulement la volonté d’augmenter un chiffre d’affaires, c’est beaucoup plus celle de répondre à l’attente de la clientèle.

Le chien, le chat, il faudra d’abord le nourrir, et lui procurer un équipement de départ : laisse, collier, couchage, sac de transport, jouets, os à mâcher, friandises…

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Il faudra bien sûr l’éduquer, tout particulièrement s’il s’agit d’un chien, et le professionnel qu’est l’éleveur sait très bien que le plus tôt sera le mieux. Ce dernier a tous les éléments en main pour savoir quel type d’éducation sera le mieux approprié au chiot qu’il vient de céder.

Et bien sûr, si amoureuse du chiot que puisse se montrer la famille d’accueil, presque certainement, il lui faudra parfois se séparer de son nouvel élément. Il n’y a pas seulement les vacances, mais il peut y avoir des déplacements professionnels ou tout simplement nécessaires. La seule solution est alors la mise en pension.

Tous ces besoins, tous les éleveurs ne seront pas en mesure de tous les satisfaire. Mais dans bien des cas, avec un peu d’organisation, ils pourront en prendre en charge un certain nombre. Et ils le feront beaucoup mieux pour l’animal considéré que n’importe qui d’autre ! Je pense tout particulièrement à la pension : dans bien des cas, c’est encore dans leur élevage natal que le chien ou le chat se trouveront le mieux quand ils ne sont pas dans leur famille. Pour les chiens, qui connaissent déjà bien l’éleveur et l’environnement d’élevage, on pourra même souvent n’avoir aucun besoin de les attacher ou de les enfermer !

Et pour les besoins que l’éleveur n’est pas en mesure de prendre en charge ? À mon avis, il ne doit pas pour autant s’en désintéresser ! Il doit au contraire devenir un véritable « carnet d’adresses », bien à jour, et dont il aura contrôlé par lui-même la qualité des prestations. Il pourra donc utilement conseiller ses anciens clients aussi souvent que nécessaire !

Les gens qui s’occupent mal de leur chien ou de leur chat, les gens qui « abandonnent », sont peut-être aussi des personnes qui n’ont pas trouvé au bon moment le bon conseil, la bonne prestation !

L’éleveur doit avoir à cœur que ses anciens clients ne se trouvent jamais dans une telle situation !

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